Pour maîtriser une maladie, il faut d'abord la comprendre. L'expression « c'est en forgeant qu'on devient forgeron » fait référence aux connaissances acquises progressivement au fil du traitement. Or, le diabète est une maladie liée au mode de vie. Sa prise en charge ne repose pas uniquement sur les médecins, mais aussi sur une implication quotidienne. C'est pourquoi de nombreuses personnes sont souvent trompées par des idées reçues, ce qui les plonge dans une vie épuisante et les empêche de bien contrôler leur maladie.
À partir de maintenant, vous ne pourrez plus manger d'aliments de base ni de sucreries.
Le sucre est la principale source d'énergie pour le corps humain. Il provient essentiellement des glucides, qui constituent la base de notre alimentation. Les glucides comprennent les polysaccharides et les sucres simples. Les personnes diabétiques savent qu'une consommation excessive d'aliments sucrés fait grimper la glycémie, mais on confond souvent sucre et aliment sucré. Or, ce n'est pas le cas. Les sucres simples, comme le glucose et le saccharose, ont un goût sucré, et il est bien connu qu'il faut en limiter la consommation. Cependant, les polysaccharides, comme l'amidon, n'ont pas de goût sucré, mais ils sont décomposés en glucose dans l'organisme et peuvent également faire augmenter la glycémie.
Cela ne signifie pas que les diabétiques ne peuvent pas consommer d'aliments de base. Le corps humain a besoin d'énergie pour ses activités vitales, et l'énergie fournie par les glucides devrait représenter 50 à 60 % de l'apport énergétique total. Il suffit donc de limiter sa consommation quotidienne de glucides. Si vous aimez le sucre, vous pouvez opter pour des polyols et des édulcorants non nutritifs avec modération, ce qui vous permettra de limiter les fluctuations de votre glycémie tout en satisfaisant vos envies gustatives.
Désormais, le pot de médicaments ne peut plus être laissé derrière.
Quand on est malade, on pense souvent qu'il faut se faire des injections et prendre des médicaments. C'est une idée reçue. Aujourd'hui, même les rhumes et les fièvres les plus courants peuvent nécessiter des médicaments pendant plusieurs jours, voire une hospitalisation pour des perfusions. Le diabète est une maladie liée au mode de vie. Aux premiers stades, certains patients atteints de formes légères peuvent contrôler leur glycémie sans médicaments, à condition d'adopter un mode de vie sain. D'autres, en revanche, peuvent devoir prendre des médicaments en raison d'une maladie plus ancienne et plus sévère. Cependant, une alimentation équilibrée et une activité physique régulière peuvent avoir un effet hypoglycémiant bénéfique et permettre de réduire la posologie des médicaments, ce qui représente des économies et une diminution de la consommation de médicaments. Alors, ne soyez pas trop pessimiste ! En adoptant des méthodes non médicamenteuses efficaces, vous pouvez manger moins et prendre moins de médicaments.
La glycémie doit être conforme aux normes
La maîtrise de la glycémie est essentielle au traitement du diabète, mais cela ne signifie pas que le taux de sucre dans le sang doive nécessairement atteindre une valeur cible. Depuis qu'on lui a diagnostiqué un diabète, tante Zhao est déterminée à maintenir sa glycémie à un niveau bas pour éviter les complications liées à l'hyperglycémie. Son traitement repose donc essentiellement sur le contrôle de sa glycémie. Dès que son taux est élevé, elle réduit ses portions et augmente sa consommation de médicaments hypoglycémiants. Elle a d'ailleurs frôlé l'hypoglycémie à plusieurs reprises. Récemment, tante Zhao a eu des problèmes de vue et sa vision s'est brouillée. Après une consultation à l'hôpital, elle a appris qu'il s'agissait d'une rétinopathie diabétique. Le médecin lui a expliqué que cela était dû à un contrôle trop strict de sa glycémie, entraînant des fluctuations excessives et des complications.
Cela ne signifie donc pas que tant que la glycémie est basse, le corps sera en bonne santé. Des fluctuations excessives de la glycémie sont souvent plus nocives qu'une glycémie élevée ; il ne faut donc pas se laisser tromper par cette idée reçue lorsqu'il s'agit de préserver sa santé.
Si vous êtes diabétique, vous serez proche de la mort.
La plupart des patients nouvellement diagnostiqués ont ce genre de pensées. Ils ont toujours l'impression d'être malades, que leur corps dysfonctionne et qu'ils ne vivent pas aussi longtemps que les personnes en bonne santé.Il faut savoir que le diabète n'est pas une fatalité, mais que ses complications le sont. Des complications graves peuvent réduire considérablement l'espérance de vie. En revanche, un contrôle actif de la glycémie et la prévention des complications permettent de vivre plus longtemps, voire plus longtemps que les personnes en bonne santé.