Les personnes malades sont souvent confrontées à un fardeau psychologique et sont donc plus susceptibles de développer des problèmes psychologiques. Ces problèmes, tels une ombre planant sur l'esprit du patient, peuvent engendrer des malentendus et affaiblir sa capacité à lutter contre la maladie. Ces « tentacules invisibles » rendent la gestion de la glycémie encore plus difficile.
Ombre – Déni de la maladie
Avec l'apparition précoce du diabète, de nombreux jeunes sont malheureusement touchés. Diagnostiqués très jeunes d'une maladie qui, à l'origine, ne concernait que les personnes âgées, ils sont souvent confrontés au déni lorsqu'ils tombent malades.
Le diabète n'est pas une maladie aiguë comme un rhume ou une gastro-entérite. Il ne suffit pas de prendre des médicaments et de se reposer quelques jours pour aller mieux. Le diabète est une maladie incurable qui vous accompagnera toute votre vie. C'est pourquoi beaucoup de personnes refusent d'y croire. Elles se disent désormais malades et ne pourront plus vivre comme une personne en bonne santé.
De nombreux patients ressentent ce genre de détresse psychologique aux premiers stades de la maladie. En réalité, le diabète est une maladie liée au mode de vie. Certaines mauvaises habitudes, comme une alimentation déséquilibrée, le fait de se coucher tard, le tabagisme, le manque d'exercice et un stress important, peuvent favoriser son apparition. À l'avenir, si vous adoptez un mode de vie sain et que vous stabilisez votre glycémie, vous pourrez mener une vie épanouie.
Ombre - perte de confiance en la vie
Même après avoir progressivement accepté leur maladie, de nombreux patients ont encore du mal à l'accepter. Ils doivent prendre quotidiennement des médicaments hypoglycémiants et de l'insuline, et contrôler fréquemment leur glycémie. Avec le temps, ils peuvent facilement s'ennuyer et perdre confiance en eux. C'est d'ailleurs une réalité à laquelle les diabétiques sont confrontés, contrairement à la plupart des gens.
En réalité, si vous observez attentivement, vous constaterez que de nombreuses personnes diabétiques font partie de votre entourage. Certaines ont une glycémie bien contrôlée, tandis que d'autres ont un contrôle glycémique très insuffisant. Se comparer à ces personnes ayant un contrôle glycémique difficile peut être rassurant. Bien sûr, cette comparaison ne doit pas vous donner un sentiment de supériorité, mais vous faire comprendre que votre situation n'est pas la pire. Parallèlement, il est important de suivre l'exemple des personnes qui maîtrisent bien leur glycémie. Les exemples sont très inspirants. Approfondissons nos connaissances sur le diabète, faisons du sport ensemble et discutons des traitements. Avec le temps, vous constaterez peut-être que votre glycémie est mieux contrôlée et que vous prenez moins de médicaments. Cela vous redonnera espoir.
Malentendu : ignorer l’impact psychologique sur la glycémie
Si l'on compare la gestion de la glycémie aux études, il y aura toujours des élèves qui aiment étudier et d'autres qui n'aiment pas étudier à l'école. Cependant, tous les élèves qui aiment étudier n'obtiennent pas forcément d'excellents résultats. En réalité, c'est la même chose pour les diabétiques. En effet, même si certaines personnes diabétiques suivent scrupuleusement les instructions de leur médecin et prennent leurs médicaments à l'heure, leur glycémie reste élevée. C'est comparable aux élèves qui aiment étudier mais qui ont des notes insatisfaisantes et négligent les méthodes d'apprentissage. Les diabétiques peuvent également négliger un facteur important qui influence la glycémie : les facteurs psychologiques.
Certaines personnes diabétiques éprouvent des difficultés psychologiques et craignent constamment que la maladie ne leur cause des problèmes dans leur vie. Par exemple, elles redoutent que leur maladie soit découverte et que leur regard change. D'autres s'inquiètent de développer un jour des complications et y pensent sans cesse.Les patients en situation de précarité financière s'inquiètent également du fardeau que leur maladie fait peser sur leur famille. Le stress psychologique peut aggraver les troubles endocriniens et les dysfonctionnements neurologiques chez les patients diabétiques, entraînant des fluctuations de la glycémie. Par conséquent, si vous souffrez actuellement d'un trouble psychologique, afin de mieux contrôler votre glycémie, de préserver votre santé physique et de réduire les coûts des soins, il est conseillé de consulter un psychologue rapidement et de suivre un traitement psychologique si nécessaire.
Correct – il faut examiner la maladie sous tous ses aspects.
Bien que personne ne souhaite tomber malade, la naissance, le vieillissement, la maladie et la mort sont inévitables pour tous. Si vous êtes diabétique, essayez de ne pas voir la maladie comme une fatalité. Il est important d'adopter une vision globale. Tout d'abord, le diabète n'est pas un cancer. S'il n'est pas diagnostiqué à temps, il peut être fatal en peu de temps. Ensuite, le diabète est une maladie liée au mode de vie. Une fois diagnostiqué, vous serez plus attentif à vos habitudes. Un mode de vie sain vous permettra de vivre mieux et d'éviter d'autres maladies liées au mode de vie. Enfin, de nombreux groupes de soutien existent pour les personnes diabétiques. En participant à ces activités, vous rencontrerez d'autres personnes dans la même situation. Vous apprécierez ces rencontres et pourrez échanger avec des personnes de confiance. Ainsi, vous élargirez votre cercle d'amis et votre vie s'en trouvera enrichie. Profitez de la vie !
un moment de détente
Aucun diabète du tout
Un homme alla chez le médecin, qui lui demanda de faire analyser ses urines. L'homme apporta alors de chez lui une grande bouteille d'urine. Après examen, le médecin nota : « Rien d'anormal. » De retour chez lui, il annonça tout excité à sa famille : « Je n'ai pas le diabète, et vous non plus. Mon père, ma mère et mes enfants ne l'ont pas non plus. »