Le plus grand fabricant mondial de stylos injecteurs,stylos à insuline!

Bienvenue dans notre magasin,Achetez-en 2, obtenez 20 % de réduction !Livraison gratuite!

Promotion

Faxné

Maîtriser le code de la santé : l'art et la science de la surveillance de la glycémie

Par tianke  •  0 commentaire  •   3 lecture en une minute

Mastering the Health Code: The Art and Science of Blood Sugar Monitoring

La surveillance de la glycémie est cruciale pour les personnes diabétiques. Bien que la cause exacte du diabète demeure inconnue et qu'il ne puisse être totalement guéri, la qualité de la gestion de la glycémie influence considérablement l'évolution et le pronostic des complications aiguës et chroniques. Un contrôle efficace de la glycémie peut même prévenir les complications et n'affecte pas nécessairement l'espérance de vie, faisant de la surveillance de la glycémie un élément essentiel de la prise en charge du diabète.

Voici quelques indicateurs de surveillance de la glycémie couramment utilisés :

  1. Hémoglobine glyquée (HbA1c) : L'HbA1c est un indicateur clé du contrôle glycémique à long terme et est essentielle pour ajuster les traitements cliniques. Elle reflète la glycémie moyenne des deux à trois derniers mois, avec une valeur de référence normale de 4 à 6 % (cette valeur peut légèrement varier d'un laboratoire à l'autre en raison des différentes méthodes d'analyse).

  2. Protéines sériques glyquées : Cet indicateur reflète principalement les niveaux de contrôle de la glycémie au cours des deux à trois dernières semaines.

  3. Glycémie à jeun, avant le repas et 2 heures après le repas : Ce sont des méthodes courantes d'autosurveillance de la glycémie, généralement réalisées à partir d'un prélèvement de sang capillaire au bout du doigt. Elles fournissent une mesure immédiate de la glycémie, mais ne doivent pas servir de base au diagnostic du diabète.

  4. Sucre urinaire : Dans les régions aux ressources limitées, l'analyse du glucose urinaire peut fournir des indications sur le contrôle de la glycémie. Cependant, elle est influencée par le seuil rénal de glucose et peut ne pas être utile chez les personnes âgées ou les femmes enceintes, dont les seuils peuvent être modifiés ; de plus, elle ne permet pas de détecter une hypoglycémie.

  5. Fréquence de surveillance : Les personnes présentant un mauvais contrôle glycémique ou un état critique doivent surveiller leur glycémie 4 à 7 fois par jour jusqu'à stabilisation. Une fois stabilisée, la fréquence de surveillance peut être réduite à 1 ou 2 jours par semaine, à raison de cinq fois par jour.

  6. Horaires de surveillance : Les tests de glycémie avant les repas sont essentiels en cas d'hyperglycémie et chez les personnes à risque d'hypoglycémie. L'autosurveillance glycémique deux heures après le repas est indiquée chez les patients dont la glycémie à jeun est bien contrôlée, mais qui n'atteignent pas encore leurs objectifs thérapeutiques. L'autosurveillance au coucher est recommandée aux personnes sous insuline, notamment celles qui utilisent une insuline à action intermédiaire ou prolongée. L'autosurveillance nocturne est bénéfique pour les patients proches de leurs objectifs thérapeutiques, mais qui présentent encore une hyperglycémie à jeun.

  7. Surveillance axée sur les symptômes : Il convient de contrôler rapidement la glycémie dès l'apparition des symptômes d'hypoglycémie. Ce contrôle est également conseillé avant et après un effort physique intense.

  8. Surveillance des utilisateurs d'insuline : Les personnes sous insuline basale doivent surveiller leur glycémie à jeun trois jours par semaine avant que celle-ci n'atteigne la valeur cible, avec des consultations de suivi toutes les deux semaines. La veille de la consultation, un profil glycémique en 5 points (à jeun, après trois repas et avant le coucher) doit être mesuré. Une fois l'insulinémie et la glycémie stabilisées, ce profil peut être contrôlé 1 à 2 fois par semaine.

  9. Surveillance des traitements non insuliniques : Pour les personnes ne suivant pas de traitement à l'insuline, un programme de surveillance à faible intensité peut être mis en place, consistant à contrôler la glycémie avant le petit-déjeuner et au coucher trois jours par semaine afin de comprendre l'impact des repas sur la glycémie.

En réalité, il n'existe pas de règles strictes concernant le suivi de la glycémie. Le plan doit être adapté en fonction du contrôle glycémique, de l'alimentation et de l'activité physique. À l'échelle internationale, le contrôle de la glycémie avant les repas est privilégié, tandis qu'en France, l'accent est davantage mis sur la glycémie à jeun et deux heures après les repas, probablement en raison de différences dans les habitudes alimentaires. En cas de fluctuations glycémiques importantes, la surveillance continue du glucose permet d'obtenir un profil glycémique détaillé sur 3 à 7 jours, facilitant ainsi l'ajustement du traitement médicamenteux.

Mots clés : Surveillance de la glycémie, gestion du diabète, HbA1c, protéines sériques glyquées, glycémie postprandiale, insulinothérapie, complications du diabète, fluctuations de la glycémie.

Précédent Suivant

Laisser un commentaire