Le 28 mars 2024, je raconte mon parcours à travers quatre étapes difficiles avant de finalement trouver la « recette » pour gérer efficacement le diabète.
Entrer dans la phase prédiabétique post-partum : soins mal gérés
À 27 semaines de grossesse, on m'a diagnostiqué un diabète gestationnel et j'ai dû suivre un traitement à l'insuline. Après l'accouchement, je suis retournée à l'hôpital deux mois plus tard. Ma glycémie à jeun était de 4.71 mmol/L, et le test de glycémie de 2 heures après 75 g a donné une lecture de 9.63 mmol/L, marquant l’apparition du prédiabète.
Au cours des deux à trois années qui ont suivi l'accouchement, j'ai gardé un œil vigilant sur mon alimentation, en respectant les habitudes développées pendant la grossesse. Malgré cela, en raison de la nature sédentaire de mon travail et de la surveillance peu fréquente de ma glycémie, j'ai eu du mal.
De longues périodes d'alimentation restrictive m'ont laissé léthargique et épuisé, avec un teint loin d'être optimal et une tension artérielle souvent basse. Accablé par la diminution de la qualité de vie, j'ai finalement abandonné ma vigilance alimentaire et succombé aux délices salés.
Ignorant les conséquences imminentes, j'ai soudainement commencé à ressentir des mictions douloureuses suivies de saignements. Cela m’a conduit à ma première rencontre avec une infection des voies urinaires. Par la suite, des épisodes de transpiration en mangeant, rappelant des réactions d’hyperglycémie pendant la grossesse, m’ont incité à faire un test de glycémie et d’HbA1c. Hélas, les résultats ont confirmé le diagnostic de diabète de type 2.
La lutte en solo pour le contrôle glycémique : niveaux fluctuants
Ma vie a oscillé entre un contrôle strict et un laxisme. J'ai repris mes restrictions alimentaires et commencé à prendre des médicaments, d'abord avec un médicament, mais bientôt avec deux. Les doses sont passées d'une à deux fois par jour, et d'un seul comprimé à des doses doubles, mais ma glycémie reste obstinément élevée (taux à jeun supérieurs à 10 mmol/L). Une perte de poids rapide s’est ensuivie, me laissant osciller autour de 80 kilogrammes. Des infections urinaires récurrentes et de plus en plus sévères s’ajoutaient à mon malheur, malgré des pratiques d’hygiène méticuleuses.
Dès l’inscription de mes enfants à l’école, j’ai quitté mon emploi pour me concentrer sur leur transport et, surtout, pour réguler ma glycémie. Mon père est intervenu, calculant mes besoins caloriques quotidiens en fonction de ma taille et de mon poids, les répartissant proportionnellement entre les repas. Il a méticuleusement élaboré des recettes et a même investi dans une balance de cuisine électronique pour peser les portions avec précision. En adhérant à ses menus planifiés, j'ai remarqué une normalisation rapide de mon taux de sucre dans le sang.
Malgré ces progrès, mon mode de vie sédentaire a persisté et j'ai été aux prises avec l'ennui et un sentiment de restriction. Pour ajouter un peu de plaisir à ma routine, j'ai commencé à apprendre le Tai Chi. Petit à petit, mon activité physique a augmenté et mon taux de sucre dans le sang s'est stabilisé.
Malheureusement, la complaisance s’est installée et les vieilles habitudes ont refait surface. À mesure que mon humeur s'améliorait, mon appétit aussi, et j'ai recommencé à consommer négligemment diverses friandises sans contrôler correctement les portions. Le progrès semblait faire un pas en avant et deux pas en arrière.
Découverte du « secret » de la gestion du sucre
Par hasard, je suis tombé sur l'existence de communautés et d'organisations liées au diabète, telles que des associations de diabétiques et des groupes de soutien. En me joignant à ces activités, j'ai rencontré un réseau de diabétiques chevronnés qui ont généreusement partagé leurs luttes et leurs victoires dans la gestion de leur glycémie. Jusque-là, mon combat contre le diabète avait été solitaire ; maintenant, j'ai trouvé la solidarité au sein d'un groupe organisé.
Des années de confusion et de détresse causées par le diabète se sont transformées lorsque j'ai rencontré ces personnes inspirantes dont les rires, l'aide sincère et la vision optimiste de la vie m'ont profondément touché. Leur résilience a contribué à atténuer mes anxiétés, me montrant que la vie pouvait encore être épanouissante même avec le diabète.
J'ai intégré leurs stratégies réussies dans ma vie, apprenant à la fois de leurs triomphes et de leurs revers. Grâce aux conseils de mon médecin, mon taux de sucre dans le sang est depuis devenu constamment stable.
Ma formule gagnante pour contrôler le diabète consiste à accepter ma condition avec sérénité, à combiner les connaissances médicales des professionnels de la santé avec la sagesse pratique de mes collègues diabétiques, et à traduire cela en actions concrètes dans la vie de tous les jours. La lutte contre le diabète ne me paraît plus ardue et ne me laisse plus intimider.
J'espère que mon expérience apportera du réconfort et des orientations à d'autres personnes qui traversent les premières étapes de la gestion du diabète. Ensemble, nous pouvons surmonter les défis et mener une vie dynamique et saine, même avec le diabète.