L’équipement et l’utilisation des produits de premiers secours constituent les compétences et les exigences fondamentales que les médecins doivent maîtriser lorsqu’ils se déplacent pour recevoir des soins médicaux ou exercer une activité liée à l’assurance maladie. Les médicaments de premiers secours doivent répondre à cinq critères précis : une quantité précise, une variété précise et 13 autres médicaments de secours, dont l’épinéphrine, la dopamine, la lidocaïne, le cédalanine, l’atropine, la lobéline, la coramine, une amine hémostatique, le furosémide, la nitroglycérine, l’alamine, le diazépam, la dexaméthasone et les solutions pour perfusion classiques telles que le sérum physiologique, le glucose à 5 %, à 10 % et à 50 %. Le matériel comprend également des tensiomètres, des stéthoscopes, des pinces, des thermomètres, des pansements, des ciseaux, des tubulures de perfusion et des seringues de différentes tailles, des garrots artério-veineux, des compresses triangulaires, des bandages, des pansements compressifs pour la tête, du ruban adhésif, des boules de coton imbibées d’alcool, des boules de coton iodées, du peroxyde d’hydrogène, etc. Le deuxième critère est le rangement fixe : le matériel de premiers secours doit généralement être placé à un endroit précis. Le troisième point concerne la gestion du personnel : il est généralement nécessaire de désigner du personnel médical spécialisé pour effectuer des contrôles réguliers, de compléter régulièrement les effectifs en cas de manque et de vérifier la date de garantie ; les dispositifs médicaux doivent être remplacés à temps.
L’utilisation des médicaments d’urgence courants doit être effectuée conformément à la notice d’utilisation. Les connaissances pertinentes sont résumées ci-dessous :
1. L'épinéphrine, également connue sous le nom de pararénine, exerce un effet stimulant sur les récepteurs α et β, augmentant la force contractile du myocarde, la fréquence cardiaque et la consommation d'oxygène du myocarde. Elle provoque une vasoconstriction des muqueuses cutanées et des petits vaisseaux sanguins internes, tout en dilatant les vaisseaux sanguins coronaires et musculaires squelettiques. Elle relâche également les muscles lisses bronchiques et gastro-intestinaux. Ses indications sont l'arrêt cardiaque, le choc anaphylactique et le traitement d'urgence de l'asthme bronchique. Remarque : l'épinéphrine doit être utilisée avec prudence en cas d'hypertension, de cardiopathie organique, d'athérosclérose coronarienne, de diabète, d'hyperthyroïdie, d'intoxication digitalique, de traumatisme et de choc hémorragique. Son utilisation est contre-indiquée en cas d'asthme cardiaque. Les effets indésirables observés sont les suivants : céphalées, palpitations, hypertension artérielle, convulsions, pâleur, hyperhidrose, tremblements et rétention urinaire. Utilisation par voie sous-cutanée ou intramusculaire. Changer de site d'injection pour éviter toute nécrose tissulaire. Arrêter l'injection après l'arrêt du reflux sanguin afin d'éviter toute injection intraveineuse. Surveiller attentivement la pression artérielle et le pouls pendant l'injection afin d'éviter toute augmentation brutale de la pression artérielle et toute tachycardie. Assurer une oxygénation suffisante. Surveiller l'apparition d'une acidose. La posologie est de 0,25 mg à 1 mg en une seule injection, la dose maximale étant de 1 mg en une seule injection sous-cutanée.
2. La dopamine, également connue sous le nom de 3-hydroxytyramine, catécholamine et agoniste pharmacologique des récepteurs de la dopamine, dilate les artères mésentériques, rénales, cérébrales et coronaires à faibles doses, augmentant ainsi le débit sanguin, le débit sanguin rénal et le taux de filtration glomérulaire, ce qui accroît le volume urinaire et l'excrétion de sodium et prévient l'insuffisance rénale aiguë. À doses moyennes, elle augmente la contractilité myocardique, le débit cardiaque et la fréquence cardiaque. À fortes doses, elle augmente les résistances périphériques et la pression artérielle. Ses indications comprennent divers types de choc, l'insuffisance cardiaque congestive et l'insuffisance rénale aiguë. La préparation couramment utilisée est une solution injectable, à raison de 2 ml (20 mg) par dose. Elle est contre-indiquée chez les patients atteints de cytomégalocytome à éosinophiles. À fortes doses, elle peut provoquer une accélération respiratoire et des arythmies ; à doses excessives, des tachyarythmies. Il convient de rétablir la volémie et de corriger l'acidose avant l'administration. La pression artérielle, la fréquence cardiaque, la diurèse et l'état général doivent être surveillés pendant la perfusion intraveineuse. Chez les patients ayant des antécédents vasculaires périphériques, il convient de surveiller attentivement les changements de couleur et de température des membres afin de prévenir une nécrose ischémique sévère de ces derniers.Chez l'adulte, l'injection intraveineuse débute à 1-5 µg/kg par minute et est augmentée de 1-4 µg/kg par minute sur une période de 10 minutes afin d'obtenir une efficacité maximale. Au début d'une insuffisance cardiaque chronique réfractaire, la perfusion intraveineuse est augmentée progressivement de 0,5 à 2 µg/kg par minute en fonction du poids corporel, et une dose de 1-3 µg/kg par minute est généralement efficace. Chez les patients atteints de vasculopathie occlusive, le débit de perfusion initial est de 1 µg/kg par minute, puis est augmenté progressivement de 5 à 10 µg/kg par minute jusqu'à 20 µg/kg par minute afin d'obtenir l'effet le plus satisfaisant. Chez l'adulte, notamment dans les cas critiques, la perfusion est initialement administrée à 5 µg/kg par minute, puis augmentée de 5 à 10 µg/kg par minute jusqu'à 20 à 50 µg/kg afin d'obtenir un effet satisfaisant. Ou bien, 20 mg de ce produit sont ajoutés à une injection de glucose à 5 % de 200 à 300 ml, au début à raison de 75 à 100 µg/min, puis, en fonction de la pression artérielle, on peut accélérer le débit et augmenter la concentration, mais la dose maximale ne dépasse pas 500 µg par minute.
3. La lidocaïne, anesthésique local et antiarythmique, peut réduire l'excitabilité myocardique, ralentir la vitesse de conduction, augmenter le seuil de fibrillation ventriculaire et inhiber l'automaticité des extrasystoles. Elle est indiquée en cas de tachycardie d'origines diverses, d'extrasystoles ventriculaires fréquentes, de fibrillation ventriculaire, d'intoxication digitalique, d'infarctus du myocarde, etc. Les préparations couramment utilisées sont dosées à 5 ml (0,1 mg), 10 ml (0,2 mg) ou 20 ml (0,4 mg) par comprimé. Son utilisation est contre-indiquée chez les patients allergiques, en cas de bloc auriculo-ventriculaire sévère ou de bloc auriculo-ventriculaire. Les effets indésirables incluent nausées, vomissements, vertiges, léthargie, euphorie, dysphagie, agitation, etc. À fortes doses, elle peut provoquer des convulsions, une dépression respiratoire et un arrêt cardiaque. La pression artérielle et l'électrocardiogramme doivent être étroitement surveillés afin de prévenir tout surdosage. Il convient de distinguer la lidocaïne injectable pour le traitement des arythmies de la lidocaïne injectable pour l'anesthésie locale. Pour l'anesthésie de surface chez l'adulte, la lidocaïne est administrée en solution à 2 % ou 4 %, à une dose maximale de 100 mg par injection. La quantité injectée ne doit pas excéder 4,5 mg/kg (sans adrénaline) ou 7 mg/kg (avec une concentration d'adrénaline de 1:200 000). La posologie usuelle chez l'enfant est variable. La dose totale administrée ne doit pas dépasser 4,0 à 4,5 mg/kg. On utilise généralement une solution à 0,25 % ou 0,5 %, et une solution à 1,0 % est réservée à des cas particuliers. La lidocaïne antiarythmique est injectée par voie intraveineuse à la dose de 1 à 1,5 mg/kg (généralement 50 à 100 mg) en première injection, pendant 2 à 3 minutes. L'injection intraveineuse est répétée une ou deux fois toutes les 5 minutes si nécessaire, sans toutefois dépasser 300 mg par heure. La perfusion intraveineuse consiste généralement en l'administration de 1 à 4 mg/ml de médicament avec une solution de glucose à 5 % ou à l'aide d'une pompe à perfusion. Le débit peut être maintenu à 1 à 4 mg par minute après la dose de charge, ou à 0,015 à 0,03 mg/kg de poids corporel par minute. Chez les personnes âgées, en cas d'insuffisance cardiaque, de choc cardiogénique, de diminution du débit sanguin hépatique ou de dysfonctionnement hépatique ou rénal, la posologie doit être réduite à 0,5 à 1 mg par minute. Il est possible d'utiliser une solution à 0,1 % en perfusion intraveineuse, sans dépasser 100 mg par heure. La dose de charge maximale administrée en une heure par voie intraveineuse est de 4,5 mg/kg de poids corporel (ou 300 mg), et le débit d'entretien maximal est de 4 mg par minute.
4. Le cédilan, également appelé déacétyllanoside ou déacétyllanoside C, est un inotrope positif qui augmente la contractilité myocardique, ralentit le rythme cardiaque et inhibe la conduction. Il est indiqué dans l'insuffisance cardiaque aiguë et chronique, la fibrillation auriculaire et la tachycardie supraventriculaire paroxystique, administrée par injection à des doses de 1 ml (0,2 mg) et 2 ml (0,4 mg). Son utilisation doit être prudente chez les patients présentant des lésions myocardiques sévères et une insuffisance rénale. Les effets indésirables incluent nausées, vomissements, perte d'appétit, céphalées, bradycardie et bloc auriculo-ventriculaire. L'administration concomitante de cédilan et d'une injection intraveineuse est contre-indiquée plus de 5 minutes après dilution.La posologie usuelle chez l'adulte consiste à diluer la solution dans une solution de glucose à 5 % et à l'injecter lentement. La première dose est de 0,4 à 0,6 mg (1 à 1,5 comprimé), puis administrer 0,2 à 0,4 mg (0,5 à 1 comprimé) toutes les 2 à 4 heures, pour une dose totale de 1 à 1,6 mg (2,5 à 4 comprimés). Chez l'enfant, la posologie usuelle est de 2 à 3 injections à 3 à 4 heures d'intervalle, selon les doses suivantes : chez le prématuré, le nouveau-né à terme ou l'enfant présentant une insuffisance rénale ou une myocardite, la dose est de 0,022 mg/kg par voie intramusculaire ou intraveineuse ; chez l'enfant de 2 semaines à 3 ans, la dose est de 0,025 mg/kg. Après obtention d'une réponse satisfaisante à l'injection intraveineuse, la dose d'entretien habituelle de digoxine peut être utilisée pour maintenir l'efficacité du traitement.
5. L'atropine est un antagoniste des récepteurs cholinergiques M, capable de soulager les spasmes des muscles lisses, d'inhiber les sécrétions glandulaires, de lever l'inhibition du nerf vague sur le cœur, d'augmenter la fréquence cardiaque, de dilater la pupille et d'augmenter la pression intraoculaire, de stimuler le centre respiratoire et de relâcher les muscles lisses viscéraux. Ses indications étaient les coliques viscérales, l'intoxication aux pesticides organophosphorés, la mydriase, le syndrome d'Ars, le choc septique et l'administration préanesthésique. Les effets indésirables incluent la sécheresse buccale, les vertiges, la mydriase, les bouffées vasomotrices, la tachycardie, l'agitation, l'irritabilité et les convulsions. L'injection intraveineuse doit être réalisée lentement afin de surveiller tout surdosage ou intoxication. Chez les personnes âgées, la constipation et la diurèse doivent être surveillées, et le coin interne de l'œil doit être comprimé lors de l'instillation de collyre pour éviter tout écoulement nasal. Injection sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse : la posologie usuelle chez l’adulte est de 0,3 à 0,5 mg par injection, 0,5 à 3 mg par jour ; la dose maximale est de 2 mg en une seule prise. Chez l’enfant, l’injection sous-cutanée est de 0,01 à 0,02 mg/kg par injection, 2 à 3 fois par jour. L’injection intraveineuse est utilisée pour le traitement du syndrome AZ : 0,03 à 0,05 mg/kg par injection, à renouveler si nécessaire toutes les 15 minutes jusqu’à l’apparition d’une rougeur du visage, l’amélioration de la circulation et l’élévation de la pression artérielle, en espaçant les injections jusqu’à stabilisation de la pression artérielle. Chez l’adulte, l’injection intraveineuse antiarythmique est de 0,5 à 1 mg, toutes les 1 à 2 heures si nécessaire, la dose maximale étant de 2 mg. Pour la désintoxication du syndrome d'Asperger induit par l'antimoine, administrer une injection intraveineuse de 1 à 2 mg. Quinze à trente minutes après l'injection de 1 mg, en l'absence de crise, renouveler l'injection par voie sous-cutanée ou intramusculaire de 1 mg toutes les 3 à 4 heures, si nécessaire. En cas d'intoxication aux organophosphorés, administrer une injection intramusculaire ou intraveineuse de 1 à 2 mg (en cas d'intoxication sévère, la dose peut être multipliée par 5 à 10), à répéter toutes les 10 à 20 minutes, jusqu'à disparition de la cyanose. Poursuivre le traitement jusqu'à stabilisation de l'état du patient, puis administrer la dose d'entretien, parfois pendant 2 à 3 jours. Chez l'adulte, la posologie habituelle est de 0,02 à 0,05 mg/kg de poids corporel, diluée dans une solution de glucose à 50 % ou dans de l'eau glucosée. Chez l'adulte, administrer 0,5 mg par voie intramusculaire 30 minutes à 1 heure avant une intervention chirurgicale. Chez les enfants, la dose d'injection sous-cutanée était de 0,1 mg pour ceux pesant moins de 3 kg, 0,2 mg pour ceux pesant de 7 à 9 kg, 0,3 mg pour ceux pesant de 12 à 16 kg, 0,4 mg pour ceux pesant de 20 à 27 kg et 0,5 mg pour ceux pesant plus de 32 kg.
6. La lobéline, également connue sous le nom de lobéline, stimule le sinus carotidien et les chémorécepteurs du corps aortique, entraînant une stimulation réflexe du centre respiratoire, puis inhibe le système nerveux autonome. Ses indications sont l'asphyxie néonatale, l'insuffisance respiratoire due au monoxyde de carbone, l'intoxication par des anesthésiques inhalés et autres dépresseurs du système nerveux central, la pneumonie, la diphtérie et autres maladies infectieuses. Elle est administrée par injection, à raison de 1 ml (3 mg) par dose. Les effets indésirables incluent nausées, vomissements, toux, céphalées, palpitations, etc. À fortes doses, elle peut provoquer une bradycardie, un trouble de la conduction, une dépression respiratoire, voire des convulsions. Surveillez l'apparition de sueurs, de tachycardie, d'hypotension, etc., et ralentissez le débit de la perfusion. La posologie est de 3 mg par voie intraveineuse en une seule injection chez l'adulte, avec une dose maximale de 6 mg en une seule injection et de 20 mg par jour. Chez l'enfant, la posologie est de 0 mg.3 mg en une seule prise, renouvelable toutes les 30 minutes si nécessaire ; 3 mg peuvent être injectés dans la veine ombilicale en cas d’asphyxie néonatale. Injection sous-cutanée ou intramusculaire chez l’adulte : 10 mg en une seule prise, dose maximale 20 mg en une seule prise, 50 mg par jour ; chez l’enfant : 1 à 3 mg par prise.
7. La colamine, également connue sous le nom de nicosamine, stimule sélectivement le centre respiratoire du bulbe rachidien et peut aussi agir sur le centre respiratoire réflexe d'excitation des récepteurs chimiques du sinus carotidien et du corps aortique, ce qui entraîne un approfondissement et une accélération de la respiration. Ses indications sont l'insuffisance respiratoire centrale, l'insuffisance respiratoire due à une cardiopathie pulmonaire et l'intoxication aux opioïdes. Chaque injection est de 1,5 ml (0,375 g) ou 2 ml (0,5 g). De fortes doses peuvent provoquer une augmentation de la pression artérielle, des palpitations, des sueurs, des vomissements, des tremblements et une rigidité musculaire. En cas de convulsions, l'administration de benzodiazépines par voie intraveineuse doit être effectuée immédiatement. Les voies d'administration habituelles sont l'injection sous-cutanée, intramusculaire et intraveineuse. Chez l'adulte, la posologie est de 0,25 à 0,5 g (environ 1 g) par injection, à renouveler toutes les 1 à 2 heures si nécessaire, sans dépasser 1,25 g (environ 3,3 g) par injection. Enfants de moins de 6 mois 75 mg une fois (1/5), 1 an une fois 0,125 g (1/3), 4 à 7 ans une fois 0,175 g (environ 0,5).
8. La styptine, également connue sous le nom de phényléthylamine, augmente le nombre de plaquettes dans le sang, renforce leur agrégation et leur adhésion, stimule la libération de substances thrombocoagulantes par les plaquettes, raccourcit le temps de coagulation, accélère la contraction du caillot et améliore la résistance capillaire. Indications : prévention et hémostase des saignements avant et après une intervention chirurgicale, et des saignements d’origine vasculaire diverse. Chaque comprimé est dosé à 0,25 mg ; chaque solution injectable est disponible aux doses de 2 ml (0,25 g), 2 ml (0,5 g) ou 5 ml (1 g). Les effets indésirables incluent nausées, céphalées et éruptions cutanées. L’association avec des médicaments alcalins est contre-indiquée. L’utilisation d’un extenseur de coagulation polymère est recommandée après l’administration de ce médicament. Injection intramusculaire ou intraveineuse : 0,25 à 0,5 g en une seule prise, 0,5 à 1,5 g par jour. Perfusion intraveineuse : 0,25 à 0,75 g en une seule prise, 2 à 3 fois par jour, après dilution. Pour prévenir les saignements postopératoires, perfusion intraveineuse ou injection intramusculaire de 0,25 à 0,5 g 15 à 30 minutes avant l'intervention, puis injection de 0,25 g 2 heures plus tard si nécessaire.
9. Le furosémide, également appelé furosémide, est un diurétique puissant à action rapide qui agit principalement sur la portion médullaire de l'anse de Henlé. Il favorise l'élimination de l'eau et des électrolytes, dilate les vaisseaux rénaux, diminue leur résistance, augmente le débit sanguin rénal, accroît le volume des veines pulmonaires, réduit la perméabilité des capillaires pulmonaires et diminue le volume sanguin de retour. Il est utilisé en clinique pour traiter l'œdème cardiaque, l'œdème rénal, la cirrhose ascitique, les dysfonctionnements ou troubles vasculaires causés par un œdème périphérique, et peut favoriser l'expulsion des calculs de l'urètre supérieur. Comprimés : 20 mg ; solution injectable : 2 ml (20 mg). Contre-indiqué en cas d'hypokaliémie, de coma hépatique, chez la femme enceinte et chez les personnes allergiques aux sulfamides. Les effets indésirables incluent des troubles hydro-électrolytiques, une hyperuricémie, une hypotension orthostatique, un choc, une hypokaliémie, une hyponatrémie, une hypocalcémie, une cardiotoxicité accrue, une aplasie médullaire, des céphalées et une altération de l'audition. L'injection intraveineuse doit être lente et ne doit pas être associée à d'autres médicaments. La dose intraveineuse maximale ne doit pas dépasser 4 mg/min et la pression artérielle et la fréquence cardiaque doivent être surveillées. En début de traitement oral, la posologie est d'environ 40 mg par jour, pouvant être augmentée jusqu'à environ 120 mg par jour selon les besoins. Au-delà de 40 mg par jour, la dose peut être fractionnée en deux prises toutes les 4 heures. Chez l'enfant, la posologie orale initiale est de 1 à 2 mg/kg, adaptable en fonction de l'état du patient.
10.La nitroglycérine relâche directement les muscles lisses vasculaires, réduit la consommation d'oxygène du myocarde et augmente l'apport sanguin en oxygène à la zone ischémique du myocarde. Elle est principalement utilisée pour traiter différents types d'angor, l'infarctus aigu du myocarde et l'insuffisance cardiaque chronique. Les effets indésirables incluent des céphalées pulsatiles, une accélération du rythme cardiaque, une hypotension orthostatique, une hypertension intracrânienne, un syndrome de tolérance et ne doivent pas être interrompus brutalement. La dose recommandée est de 5 mg. Un surdosage peut entraîner une méthémoglobinémie et, dans les cas graves, une dyspnée, une cyanose, un coma, voire le décès.
11. L'alamine, également connue sous le nom de bitartrate de méthydroxylamine, active principalement le récepteur α, induisant une vasoconstriction puissante et prolongée, ainsi qu'un léger effet tonique sur le cœur. La pression artérielle augmente progressivement après l'injection. Ce médicament peut être utilisé en prévention et en traitement de l'hypotension, de l'anesthésie rachidienne, des saignements chirurgicaux et du choc cardiogénique. Concentration : 10 mg/ml. Posologie usuelle : injection intramusculaire de 10 à 20 mg ; perfusion intraveineuse de 10 à 40 mg en une seule prise. Dose maximale : 100 mg par injection (0,2 à 0,4 mg par minute).
12. La dexaméthasone, également connue sous le nom de flamethasone, est un glucocorticoïde de synthèse à action prolongée. Elle possède de puissants effets anti-inflammatoires et antiallergiques, mais induit une légère rétention d'eau et de sodium, favorise l'élimination du potassium, a un effet antitoxique et anti-choc, soulage les spasmes artériolaires, renforce la force contractile cardiaque et améliore la microcirculation. Ses indications comprennent diverses infections bactériennes graves, l'asthme bronchique, les maladies allergiques, les dermatoses sévères, les inflammations oculaires d'origines diverses, l'aplasie médullaire, la leucémie et les états de choc. Les préparations couramment utilisées sont les comprimés (0,75 mg) et les solutions injectables (0,5 ml [2,5 mg] et 1 ml [5 mg]).