Pourquoi ai-je toujours du mal à m'endormir le soir et me réveille-t-on tôt le jour ? Quel médicament devrais-je prendre ? En réalité, 70 % des troubles du sommeil sont dus à une maladie mentale.
Cas 1 : Dépression
Un patient souffrait d'insomnie, notamment de réveils précoces fréquents, et présentait également une dépression. Avant l'apparition de l'insomnie, il se levait vers 6h30 tous les matins ; depuis, il se réveillait souvent vers 3h du matin et avait beaucoup de mal à se rendormir. Le médecin lui a donc prescrit du diazépam et d'autres médicaments pour traiter son insomnie. Malgré ces traitements, l'insomnie n'a jamais été améliorée et l'état dépressif du patient s'est aggravé.
Après consultation avec un service de psychiatrie, le patient a reçu un diagnostic de dépression. Un traitement antidépresseur complémentaire a alors été instauré, ce qui a permis une nette amélioration des symptômes de réveil précoce et de l'humeur dépressive.
Cas 2 : Trouble anxieux
Un patient diabétique souffre d'insomnie depuis le début de sa maladie. Il explique que dès qu'il se couche le soir, son esprit s'emballe et des pensées parasites l'assaillent. Il passe le reste de la nuit à se retourner dans son lit, incapable de trouver le sommeil. Même en se couchant à 22h00 tous les soirs, il ne parvient pas à s'endormir avant minuit. On lui a prescrit du diazépam. Le patient doit prendre ce médicament chaque soir avant de se coucher pour pouvoir s'endormir normalement.
Après consultation avec un service de psychiatrie, le patient a reçu un diagnostic de trouble anxieux typique. Il a également bénéficié d'un traitement médicamenteux contre l'anxiété et d'un suivi psychologique. Suite à cela, son anxiété a nettement diminué, ses pensées intrusives ont disparu et la qualité de son sommeil s'est considérablement améliorée.
Résumer
L'insomnie est un symptôme fréquent de l'anxiété et de la dépression. De nombreux problèmes psychologiques chez les patients sont souvent mis en évidence par des troubles du sommeil. Les causes de l'insomnie incluent des facteurs physiques, médicamenteux et d'autres pathologies (telles que les troubles mentaux, la manie, le délire aigu, etc.). Par conséquent, les personnes diabétiques ne doivent pas sous-estimer l'insomnie.
Deux autres points peuvent être tirés de cette affaire :
Bien que les médicaments contre le sommeil puissent améliorer rapidement la qualité du sommeil, ils ne suffisent pas toujours à résoudre l'insomnie. Par exemple, les patients souffrant d'anxiété et de dépression doivent prendre des anxiolytiques et des antidépresseurs. Parallèlement, un suivi psychologique est fortement recommandé.
Le symptôme typique de l'insomnie liée à l'anxiété est la difficulté à s'endormir, comme on dit souvent « retourner des crêpes dans son lit », et l'impossibilité de trouver le sommeil après s'être retourné dans tous les sens ; le symptôme typique de l'insomnie liée à la dépression est le réveil précoce, et la difficulté à se rendormir après un réveil au milieu de la nuit.
Auto-évaluation de l'insomnie
Au quotidien, comment identifier nos symptômes d'insomnie et déterminer s'ils sont d'origine psychologique ? L'échelle ci-dessous permet une évaluation simple.
Si vous présentez l'un des symptômes de l'échelle, associé à des facteurs tels qu'un état de mal-être constant, de l'irritabilité, de la dépression, de l'insomnie, une perte d'appétit, des crises de larmes fréquentes, etc., et après avoir écarté toute pathologie ou autre cause d'insomnie, il est conseillé de consulter un médecin sans tarder. Veuillez consulter un psychologue ou un psychiatre pour un diagnostic rapide et un traitement adapté.
Les maladies cardiaques nécessitent également des médicaments pour le cœur. Il est recommandé à chacun de garder une attitude optimiste et positive face à la vie. Ne prenez pas tout trop au sérieux. C'est seulement en ayant moins de soucis que vous pourrez dormir sur vos deux oreilles.