La médecine traditionnelle chinoise vue par une infirmière
Je suis infirmière diplômée d'une école de médecine chinoise. Franchement, pendant mes études, à chaque cours de « Théorie fondamentale de la médecine traditionnelle chinoise », je m'endormais tellement j'étais incapable d'y comprendre quoi que ce soit ! Avec le recul, je me dis que si c'était le Dr Luo qui avait enseigné, il aurait su vulgariser ce chinois ancien, complexe et ardu, avec une aisance et un humour remarquables. Après mon stage, j'ai également travaillé dans un hôpital occidental de troisième catégorie. Depuis, je n'ai plus aucun lien avec la médecine chinoise.
Plus tard, en découvrant la médecine chinoise, je suis tombé par hasard sur un livre intitulé « La recherche de la médecine est pire que la recherche de soi-même », écrit par Zhongliba. Il expliquait l'autosoins et le traitement des maladies par l'acupuncture de manière très accessible, ce qui m'a fait réaliser à quel point la médecine chinoise pouvait être fascinante. Par la suite, j'ai trouvé par hasard « L'essor d'une médecine traditionnelle chinoise », écrit par Ren Zhitang, propriétaire de la clinique. Ce livre raconte l'histoire de la médecine chinoise entre lui et son arrière-grand-père. J'ai lu presque tous ses ouvrages, et on peut le considérer comme un maître de la médecine traditionnelle chinoise. Grâce au développement rapide d'Internet, j'ai découvert par hasard « La médecine chinoise ancienne », écrit par le Dr Luo. Ce livre, à la fois humoristique et romancé, relate le parcours et l'apprentissage des maîtres de la médecine chinoise ancienne. J'ai été très impressionné par leur dévouement à la recherche médicale ; j'ai même honte de leur compassion envers les patients, au péril de leur propre vie.
L'intérêt est source de motivation pour apprendre et pratiquer. Bien que je travaille comme infirmière dans un hôpital occidental, mes loisirs m'amènent à réfléchir, si j'étais praticienne de médecine chinoise, à la manière de diagnostiquer et de traiter les maladies, à la durée de la convalescence, aux interdits alimentaires, etc. En tant qu'infirmière, outre l'exécution des prescriptions médicales, je prodigue également des conseils de santé. J'utilise mes connaissances en médecine chinoise pour expliquer aux patients. Par exemple, je leur dis que les personnes âgées souffrant d'une déficience de yang et d'une santé fragile doivent limiter leur consommation de fruits crus et froids. Des vitamines et toutes sortes de fruits froids sont disposés sur leur table de chevet. À ce moment-là, je me sens très impuissante. Leurs idées sont profondément ancrées en moi.
Ce qui est réjouissant, c'est que la Chine ait de nouveau mis l'accent sur le développement de la médecine traditionnelle chinoise (MTC). À ma connaissance, presque tous les services de mon hôpital ont pour objectif de solliciter des consultations en MTC. Tout manquement à cette obligation entraînera une pénalité. Cela prouve que le pays accorde une grande importance au développement de la MTC, permettant ainsi à la médecine occidentale de mieux la comprendre. Par ailleurs, de nombreux patients témoignent d'une nette amélioration de leur état lorsqu'ils souffrent de troubles de l'appétit. Il ne fait donc aucun doute que la MTC s'est pleinement intégrée aux hôpitaux occidentaux ; elle n'est plus un service isolé et cloisonné, et les médecins occidentaux reconnaissent progressivement son efficacité.
En plus de mon travail, je consacre tout mon temps libre à l'apprentissage de la médecine chinoise. Bien que relativement simple, j'y ai beaucoup appris. Chaque jour, j'attends avec impatience les mises à jour du compte officiel du Dr Luo. J'en suis ravie. J'apprends auprès du Dr Luo. J'ai réussi à soigner la fièvre et la toux de ma fille de 3 ans grâce à des massages pour enfants et à l'ail et au gingembre. Elle a eu trois épisodes de fièvre en un jour, et à chaque fois, j'étais stupéfaite de voir la fièvre baisser et la guérison. En voyant un enfant du même âge attraper un rhume et recevoir une perfusion, je me sens chanceuse de pouvoir utiliser ce que j'ai appris pour soulager la souffrance de mon bébé.Malheureusement, je ne suis pas douée pour les études, et je n'ose donc pas donner de conseils aux bébés des autres de peur de retarder leur guérison. Quant à ma propre sciatique, j'ai été soulagée par l'acupuncture et la moxibustion. Il m'arrive aussi de soigner des troubles menstruels dus au froid grâce à la moxibustion.
En résumé, dans les jours à venir, j'espère approfondir mes connaissances en médecine chinoise, utiliser des thérapies simples et naturelles, soulager mes propres douleurs et celles de mon entourage, et traiter les maladies de manière rationnelle.
Enfin, je souhaite au Dr Luo une bonne santé, et que la philosophie de la MTC qu'il diffuse soit comme un oiseau qui s'envole dans les foyers de milliers de personnes, comme une graine qui prend racine et germe dans le cœur de milliers de Chinois, dans l'attente de l'avènement d'une ère de grandeur pour la MTC !