Glycémie à jeun : désigne la glycémie mesurée avant le petit-déjeuner le lendemain d’un jeûne nocturne de 8 à 12 heures (généralement au plus tard 8 heures après le petit-déjeuner). a.mLa glycémie avant le déjeuner et le dîner n'est pas la glycémie à jeun. Le suivi de la glycémie à jeun permet d'éliminer les facteurs d'influence et reflète plus fidèlement le contrôle glycémique. Il permet également d'évaluer l'efficacité des médicaments, ce qui est particulièrement utile pour détecter une hypoglycémie. La glycémie à jeun normale est ≤ 6,1 mmol/L ; si elle se situe entre 6,1 et 7,2 mmol/L, le contrôle glycémique doit être renforcé ; si elle dépasse 7,2 mmol/L, le contrôle glycémique est insuffisant et nécessite une intervention urgente. Glycémie à 3 a.mSurveillance de la glycémie à 3 a.mL'examen peut, le cas échéant, aider à identifier la cause de l'hyperglycémie matinale à jeun. Il peut s'agir du « phénomène de l'aube », dû à une dose insuffisante d'antidiabétiques ou d'insuline, ou d'un excès d'hypoglycémiants entraînant une hypoglycémie nocturne. Ces deux phénomènes, appelés « phénomène d'hématoxyline », nécessitent une prise en charge totalement différente.
Glycémie préprandiale : elle correspond à la glycémie avant le déjeuner et le dîner. La glycémie préprandiale permet aux patients d'ajuster la quantité totale d'aliments qu'ils consomment et la dose d'insuline (ou de médicament oral) qu'ils s'injectent avant le repas. Chez les personnes non diabétiques, la différence entre la glycémie 2 heures après un repas et la glycémie avant le repas devrait être inférieure à 2,8 mmol/L. Glycémie 2 heures après le repas : elle correspond à la glycémie mesurée entre le moment où l'on prend la première bouchée du repas et le prélèvement sanguin effectué 2 heures plus tard. Chez la plupart des patients atteints de diabète de type 2, la glycémie 2 heures après un repas est parfois plus importante que la glycémie à jeun, car même si leur glycémie à jeun n'est pas élevée, leur fonction de sécrétion d'insuline est altérée et ils répondent mal à une forte stimulation par le glucose, ce qui peut entraîner une hyperglycémie postprandiale. Selon les recommandations 2007 de la FID sur le contrôle de la glycémie postprandiale, la glycémie 2 heures après un repas est un facteur prédictif indépendant des complications cardiovasculaires et cérébrovasculaires. Une glycémie de 7,8 mmol/L deux heures après un repas augmente significativement le risque de maladies cardiovasculaires. L'autosurveillance glycémique est actuellement la méthode la plus efficace et la plus pratique pour contrôler la glycémie postprandiale. Elle permet également de suivre l'efficacité des médicaments utilisés pour réguler cette glycémie.