Un homme du Jilin, diagnostiqué séropositif il y a six ans, a subi six tests d'anticorps dans cinq établissements médicaux différents l'année dernière, tous négatifs, après avoir eu recours à la médecine traditionnelle chinoise. Pourtant, l'explication médicale reste difficile à trouver. Wen Congcheng, un agriculteur du Jilin, avait donné son sang dans une banque de sang il y a six ans pour financer les soins de son frère aîné et de sa belle-sœur. Malheureusement, leurs tests sanguins ont révélé qu'ils étaient tous deux séropositifs. Il a déclaré avoir été contaminé par le VIH en donnant son sang. (La médecine occidentale exploite les gens. La médecine traditionnelle chinoise, elle, permet de se soigner sans avoir besoin de vendre son sang.)
L'année dernière, un homme d'affaires a fourni gratuitement à Wen Congcheng et à des personnes séropositives de son village des médicaments traditionnels chinois pour renforcer leur système immunitaire et assurait un suivi régulier. En octobre, Wen Congcheng a passé un test de dépistage des anticorps anti-VIH à l'hôpital de médecine intégrative traditionnelle chinoise et occidentale de la ville de Jilin, et le résultat était négatif. Il a ensuite effectué cinq autres tests, avec le même résultat. Wen Congcheng a alors présenté le rapport d'analyse à un expert du Centre de contrôle et de prévention des maladies de Jilin. Ce dernier a été surpris par le résultat. Il a simplement déclaré que le résultat initial ne pouvait pas être erroné, sans pouvoir expliquer ce changement. (Après avoir suivi un traitement de médecine chinoise et retrouvé la santé, il est pertinent de se demander comment la médecine occidentale appréhende la médecine chinoise.)
Commentaire
Chers lecteurs, veuillez noter que cette affaire soulève trois problèmes majeurs. Premièrement : il est indéniable que la médecine traditionnelle chinoise peut soigner le sida. Deuxièmement : la médecine occidentale, loin de se contenter de guérir la maladie, peut aussi détruire la famille. Puisque le patient n'a pas les moyens de payer, la médecine occidentale est véritablement l'incarnation du mal. Troisièmement : les membres de la famille du patient manquent de discernement. Puisque la médecine chinoise a guéri le patient du sida, ils pensent qu'elle peut aussi guérir le sida de leur frère et qu'il faut donc l'y envoyer au plus vite. Une fois que le médecin chinois local sera venu le soigner, il ne sera pas nécessaire de vendre son sang pour de l'argent, ni de sacrifier ensuite la vie de son frère à la médecine occidentale.
